Édition du mardi 6 mars 2018
Les collectivités maintiennent leur effort en faveur de la culture
« Globalement, la tendance qui s’est dessinée sur l’exercice 2016-2017 a été plus favorable pour la culture que celle observée pour la période précédente, où 59 % des collectivités témoignaient d’une baisse de leur effort, une proportion ramenée à 36 % en 2017 », révèle l’Observatoire des politiques culturelles (OPC). Réalisant pour la seconde année consécutive, une note de conjoncture sur les dépenses culturelles de collectivités territoriales, l’observatoire souligne ainsi « un engagement globalement plus appuyé, en particulier du côté des régions ».
Restée une compétence partagée, la culture a donc logiquement gardé sa place dans les politiques budgétaires de tous les niveaux de collectivités. La note de conjoncture présente ainsi un tableau des efforts réalisés par les régions, les départements, les villes de plus de 100 000 habitants et, « dans une moindre proportion », les villes de 50 000 à 100 000 habitants.
Visiblement particulièrement actives en la matière, les régions se distinguent en 2017 par l’augmentation moyenne de leurs budgets culturels en fonctionnement de 4 %, soit près de 8 points de hausse par rapport à l’évolution constatée en 2016. L’année 2017 est « également plus faste » pour les budgets culturels d’investissement, en augmentation de plus de 20 % dans les deux tiers des régions. « L’ensemble de ces résultats témoignent d’un souci des exécutifs régionaux d’affirmer leur place sur l’échiquier des politiques culturelles », souligne l’observatoire. Des régions qui demeurent néanmoins « le niveau de collectivité territoriale le plus modeste en matière de soutien financier à la culture », ajoute-t-il.
Du côté des départements, l’observatoire note « un redressement de l’effort culturel de bon nombre d’entre eux par rapport à l’an dernier », mais également « une disparité » de cet engagement. En 2017, en effet, 44 % des départements ont augmenté leur budget culture en fonctionnement alors que 42 % l’ont réduit. Les départements privilégient en premier lieu l’éducation artistique et le patrimoine.
Nouvelles venues dans l’architecture territoriale, les métropoles « représentent l’échelon le plus en recul en matière d’investissement », apprend-on à la lecture de cette note de conjoncture. Des résultats qui s’expliquent, selon l’observatoire, par le « caractère embryonnaire et inégal de la métropolisation des politiques culturelles ».
Les villes qui occupent une « position prééminente dans le financement de la culture », maintiennent leur effort mais sans vraiment l’accentuer. « L’année 2017 ne marque pas une évolution notable des dépenses culturelles au niveau des communes de plus de 100 000 habitants par rapport à 2016. 45% d’entre elles réduisent leurs budgets culturels au niveau du fonctionnement, tandis que 40% l’augmentent », souligne ainsi l’observatoire. « L’évolution enregistrée entre 2016 et 2017 montre une situation installée depuis quelques années : un manque de ressort de ce niveau de collectivités en termes d’investissement dans la culture, pourtant historiquement moteur en la matière. Plus important employeur culturel public, les communes sont confrontées au premier chef à l’augmentation de leurs charges de personnel, poste sur lequel elles sont amenées à consacrer de plus gros efforts en 2017 comme en 2016 », analyse également l’OPC.
A l’inverse, les plus petites villes sont plus nombreuses à augmenter leur effort ou à le stabiliser, « un niveau communal qui résiste plutôt mieux que les grandes villes en ce qui concerne le soutien au fonctionnement de la vie culturelle ».
Télécharger la note de conjoncture.
Restée une compétence partagée, la culture a donc logiquement gardé sa place dans les politiques budgétaires de tous les niveaux de collectivités. La note de conjoncture présente ainsi un tableau des efforts réalisés par les régions, les départements, les villes de plus de 100 000 habitants et, « dans une moindre proportion », les villes de 50 000 à 100 000 habitants.
Visiblement particulièrement actives en la matière, les régions se distinguent en 2017 par l’augmentation moyenne de leurs budgets culturels en fonctionnement de 4 %, soit près de 8 points de hausse par rapport à l’évolution constatée en 2016. L’année 2017 est « également plus faste » pour les budgets culturels d’investissement, en augmentation de plus de 20 % dans les deux tiers des régions. « L’ensemble de ces résultats témoignent d’un souci des exécutifs régionaux d’affirmer leur place sur l’échiquier des politiques culturelles », souligne l’observatoire. Des régions qui demeurent néanmoins « le niveau de collectivité territoriale le plus modeste en matière de soutien financier à la culture », ajoute-t-il.
Du côté des départements, l’observatoire note « un redressement de l’effort culturel de bon nombre d’entre eux par rapport à l’an dernier », mais également « une disparité » de cet engagement. En 2017, en effet, 44 % des départements ont augmenté leur budget culture en fonctionnement alors que 42 % l’ont réduit. Les départements privilégient en premier lieu l’éducation artistique et le patrimoine.
Nouvelles venues dans l’architecture territoriale, les métropoles « représentent l’échelon le plus en recul en matière d’investissement », apprend-on à la lecture de cette note de conjoncture. Des résultats qui s’expliquent, selon l’observatoire, par le « caractère embryonnaire et inégal de la métropolisation des politiques culturelles ».
Les villes qui occupent une « position prééminente dans le financement de la culture », maintiennent leur effort mais sans vraiment l’accentuer. « L’année 2017 ne marque pas une évolution notable des dépenses culturelles au niveau des communes de plus de 100 000 habitants par rapport à 2016. 45% d’entre elles réduisent leurs budgets culturels au niveau du fonctionnement, tandis que 40% l’augmentent », souligne ainsi l’observatoire. « L’évolution enregistrée entre 2016 et 2017 montre une situation installée depuis quelques années : un manque de ressort de ce niveau de collectivités en termes d’investissement dans la culture, pourtant historiquement moteur en la matière. Plus important employeur culturel public, les communes sont confrontées au premier chef à l’augmentation de leurs charges de personnel, poste sur lequel elles sont amenées à consacrer de plus gros efforts en 2017 comme en 2016 », analyse également l’OPC.
A l’inverse, les plus petites villes sont plus nombreuses à augmenter leur effort ou à le stabiliser, « un niveau communal qui résiste plutôt mieux que les grandes villes en ce qui concerne le soutien au fonctionnement de la vie culturelle ».
C.N.
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